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Elementary.

Publié le par Gwladys Jativa

Réplique emblématique :

« Les points de vue sont comme les anus Watson. Tout le monde en a un. » »

Holmes.

Elementary, Séries TV, Séries américaines

Résumé.

Les puristes de Sherlock Holmes auront peut-être du mal à s’y retrouver. Dans cette série, Holmes a des amis, les policiers ne sont plus des benêts qui ne servent que de faire valoir au génie du personnage, Watson n’a plus ce côté débonnaire et gentil naïf qu’on lui connaissait. En fait, Watson n’est même plus un homme.

Dans cette série, John Watson est devenu Joan Watson et est une femme. Ancienne chirurgien, elle est devenue « marraine d’abstinence ». Et c’est pour cette fonction, que le père de Sherlock Holmes l’a engagée pour veiller sur son fils qui sort d’une cure de désintoxication à New York.

Eh non… nous ne sommes même pas au 221B Baker Street…

 

Les personnages principaux.

Sherlock Holmes

 (Jonny Lee Miller)

Héroïnomane tout juste sorti de cure de désintoxe quand la série commence.  

Même si il a un côté très asocial et solitaire et qu’il lui manque quelques notions de diplomatie, Holmes parvient à se faire des amis, autre que Watson.

Il entretient d’assez bonnes relations avec les membres de la police avec lesquels il travaille (ce qui n’est pas le cas dans Sherlock ou une femme inspecteur l’appellera jusqu’à la fin « le psychopathe »). Il ne fait pas encore preuve du plus haut Quotient Emotionnel qui soit, mais il sait éprouver de l’empathie pour ceux qu’il aime. Oui, vous avez bien lu : Sherlock Holmes aime d’autres êtres humains dans cette série !

Il a par ailleurs un style vestimentaire bien à lui. Lors des premiers épisodes on le voit portant un tee-shirt sous un gilet de costume, le tout complété par une veste plus ou moins assortie au gilet. Le pantalon étant, quant à lui, dépareillé du costume.

Watson

(Lucy Liu)

Ancienne chirurgien, puis marraine d’abstinence avant de devenir enquêtrice, Joan Watson se cherche.

Elle semble manquer de confiance en elle, ce qui peut sembler paradoxal pour un chirurgien…

Elle fait preuve de beaucoup d’empathie pour les autres et est un personnage très à l’écoute de ses interlocuteurs ce qui nous la rend très sympathique. Dans les premiers temps, elle est un peu le « contrepoids » de Holmes.

Mais Sherlock évoluant vers de  meilleurs relations avec les autres êtres humains, on peut voir Watson évoluer elle aussi : elle gagne en assurance et devient une réelle partenaire pour le génial enquêteur qui en arrive à lui déléguer totalement certaines enquêtes.

Un autre domaine ou elle fait le contrepoids de Holmes c’est sur les tenues vestimentaires ! Joan semble parfois faire un défilé de mode plus que mener une enquête policière…

Capitaine Gregson

(Aidan Quinn)

Il n’a rien de commun avec l’Inspecteur Lestrade de Conan Doyle ou même le Lestrade de Sherlock.

Ici c’est un capitaine de police aimé et respecté de ses hommes que l’on découvre petit à petit.

On en sait assez peu sur lui. Il est marié, puis divorcé, et a une fille elle aussi dans la police.

Il sait comprendre ses subalternes et ses consultants. Mais il sait aussi leur fixer des limites, même si certains ne les respectent pas toujours…

C’est un bon meneur d’hommes semble-t-il.

Clyde

Non… Tout bien réfléchi, je vous laisse découvrir Clyde par vous-même ! Un personnage peu loquace mais qui apporte sa patte personnelle… 😉

 

       
elementary Séries TV, Séries Américaines
Sherlock ou Elementary?

Fiche technique. (source : Wikipedia)

Titre original

Elementary

Autres titres
francophones

Élémentaire (Québec)

Genre

Série policière, action

Création

Robert Doherty

Acteurs principaux

Jonny Lee Miller
Lucy Liu
Aidan Quinn
Jon Michael Hill

Pays d'origine

États-Unis

Chaîne d'origine

CBS

Nb. de saisons

6

Nb. d'épisodes

138

Durée

42 minutes

Ce que j’aime dans cette série

Là ou « Sherlock », la mini-série de la BBC, avait plus orienté ses scénarii sur le côté « sociopathe de génie » du personnage, Elementary choisi de présenter son personnage sous le côté de ses addictions.

Dans Conan Doyle, Holmes est héroïnomane, fumeur, et très probablement accroc à son travail également.

Cet aspect du personnage est très peu évoqué dans « Sherlock », si ce n’est au travers de quelques allusions aux patchs à la nicotine qu’utilise Holmes quand il doit réfléchir à certains problèmes épineux.

Ici, toute la série tourne autour de l’addiction de Holmes et de sa guérison. De son abstinence. Bien sûr, chaque épisode est l’objet d’une enquête policière ou Holmes met en œuvre ses grandes capacités d’observations et de déductions. Et tout au long des saisons on découvre les difficultés qu’il rencontre pour rester abstinent. Comment ce parcours initié avec le parrainage, le marrainage pour être plus exacte, de Joan Watson, devient parfois un parcours du combattant. Holmes, qui a pour habitude de résoudre tous les problèmes qui lui sont posés, ne peut résoudre celui-là. Il lui faut du temps et l’aide de ceux qui l’entourent, pour comprendre et accepter que l’abstinence n’est pas un but, pas une fin en soi. C’est un chemin. Et un chemin sans fin que l’ancien dépendant (peu importe à quoi il/elle était accroc) doit poursuivre tous les jours sans exception. 

 

Une mention spéciale pour le générique réalisé par Simon Clowes. Là ou l’économie a tendance à réduire à trois fois rien les génériques, celui-ci dure trente secondes dans sa version intégrale. Et il y a trois autres versions plus ou moins courte selon les besoins de l’épisode. Clowes s’est inspiré d’une scène de l’épisode pilote et des machines de Rube Goldberg. Qui est Rube Goldberg ? Et que sont ses machines, me direz-vous ?

Rube Goldberg était un dessinateur de presse américain de la première moitié du XXème siècle. Ses machines avaient pour vocation de réaliser des tâches simples de manière complexe. On pourrait les résumer par cette question « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? »

Elementary Séries TV Séries américaines
Machine de Golberg : la machine pour s'essuyer la bouche...


Le générique de la série met en scène une de ces machines qui se veut une représentation des processus mentaux d’un génie comme Sherlock Holmes. Tout comme la bille que l’on suit dans le générique, les pensées du génie peuvent être tortueuse, faire des détours, sont complexes. Et arrivent toujours au but. Ici, mettre en prison le criminel représenté par le petit bonhomme en plomb sur lequel tombe une cage métallique à la fin du générique. Et tout comme la souris que l’on voit courir sans fin dans sa roue, le cerveau du génie ne s’arrête jamais. Je note également que Clowes n’a pas choisit un hamster, mais une souris qui symbolise la vie souterraine et nocturne. Animal très curieux, quand elle trouve une graine qui l’intrigue, elle l’emmène dans son terrier pour l’examiner et comprendre. Elle a l’ouïe très fine de même que l’odorat. Par ailleurs, elle a beaucoup d’ennemis et de prédateurs qui s’en nourrissent.

Tout comme Sherlock Holmes…

Enfin, si vous regardez le générique très attentivement, voire au ralenti, vous remarquerez que les noms des acteurs apparaissent à l’image sous forme de puzzle. Les lettres sont tronquées, il leurs manque des morceaux, incitation au spectateur pour… l’observation et la déduction !

Elementary, Séries TV, Séries américaines

Pour la petite histoire.

Savez-vous que l’expression « Élémentaire, mon cher Watson » n’apparait nulle part dans l’ensemble de l’œuvre de Conan Doyle ?

Sherlock Holmes emploi bel et bien l’exclamation « élémentaire ! », et appelle souvent son ami « mon cher Watson » mais il n’y a aucune trace des deux réunies !

Cette expression semble avoir été créée pour les besoins du film « Le retour de Sherlock Holmes » de 1929.

Vous avez aimé cet article? Vous avez des questions ? Des remarques ?

Partagez les moi dans les commentaires ! Je serai ravie d’échanger avec vous ! 😉

Si vous voulez voir et/ou offrir cette série, vous pourrez la trouver en cliquant sur le lien ci-dessous :

« Elementary : saison 1 à 5 »

 

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